Gabriel Fauré
(geb. Pamiers, Distr. Ariège, 12. Mai 1845 — gest. Paris, 4. November 1924)

»Caligula«, Musique de Scène op. 52 (1888)
zum gleichnamigen Drama (1837) von Alexandre Dumas père (1802-70)

I Prologue. Fanfares, Marche et Chœurs p. 1
II Chœur. Allegretto p. 29
III Air de Danse. Allegro p. 38
IV Mélodrame et Chœur. Allegro moderato p. 52
V Mélodrame et Chœur. Andante molto moderato p. 70

Vorwort
1887 begann Gabriel Fauré mit der Komposition seines dauerhaft beliebtesten Werks, des Requiems op. 48. Während er noch bis 1899 mit der Bearbeitung des Requiems beschäftigt war, entstanden einige kleinere Werke und ein gewichtigeres: die Bühnenmusik zur Tragödie in fünf Akten mit einem Prolog Caligula von Alexandre Dumas père.
(Als Caligula am 26. Dezember 1837 im Théâtre Français zu Paris uraufgeführt worden war, hatte das Stück nur mäßigen Erfolg gehabt. Alexandre Dumas père wollte in seinem Stück nach eigenem Bekunden das Rom des ersten Jahrhunderts nach Christus zum Leben erwecken und darstellen, wie der Aberglaube in den letzten Zügen liegt und der wahre Glaube geboren wird. Letzterer manifestiert sich in dem jungen christlichen Mädchen Stella, welches von Messalina für die Tötung des Caius Caligula benutzt wird.)
Der an spektakulären historischen Sujets interessierte Paul Porel, Leiter des Pariser Théâtre de l’Odéon, verhandelte seit mehreren Jahre mit Alexandre Dumas fils (1824-95), um eine Wiederaufführung der Tragödie zu erreichen. Ohne überzeugt zu sein, willigte Dumas fils schließlich im Sommer 1888 ein, und Fauré erhielt den Auftrag, die Bühnenmusik zu schreiben, die dem damaligen Brauch entsprechend ein wesentlicher Bestandteil der Aufführung war. Fauré und Dumas fils trafen daraufhin mehrfach zusammen, und innerhalb weniger Monate vollendete Fauré die fünfsätzige Komposition in Partitur. Er widmete die Musik zunächst Ernest Dupuy, dann Paul Poret. Als Bühnenmusik erklang Faurés Caligula erstmals bei der Première am 8. November 1888 im Theâtre de l’Odéon. Die Produktion war sehr erfolgreich und wurde 34 mal gespielt.
Unmittelbar darauf arrangierte Fauré die Fassung für den Konzertsaal für größeres (also konzertant übliches) symphonisches Orchester, welche einzig gedruckt wurde (1888 beim Pariser Verlag J. Hamelle) und hiermit erstmals im Studienformat vorliegt. Diese Fassung wurde am 6. April 1889 in der Société Nationale de Musique unter Jean Gabriel-Marie (1852-1928) mit großem Erfolg uraufgeführt. 1905 erfuhr Faurés Caligula-Musik eine autorisierte Bearbeitung von unbekannter Hand als Bühnenmusik ohne Chor zu einer französischen Produktion von William Shakespeares Jules César (op. 52 bis), die erstmals am 7. August 1905 gegeben wurde. Faurés Musik zu Caligula op. 52, das erste seiner bedeutenden Bühnenwerke (es folgten Shylock op. 57 [1889/90], Pelléas et Mélisande op. 80 [1898], Prométhée op. 82 [1900], Le Voile du bonheur op. 88 [1901], das 'drame lyrique' Pénélope [1907-12], und Masques et Bergamasques [1869/1919]) ist zwar dem größeren Publikum unbekannt geblieben, jedoch kein unbedeutendes Nebenwerk und auch für den heutigen Hörer noch von Reiz.
Christoph Schlüren, 2003.

Aufführungsmaterial ist erhältlich vom Verlag Hamelle, Paris (www.alphonseleduc.com).

 

 

Gabriel Fauré
(b. Pamiers, Distr. Ariège, 12 May 1845 — d. Paris, 4 November 1924)

»Caligula«, Musique de Scène op. 52 (1888)
to the play of the same name (1837) by Alexandre Dumas père

I Prologue. Fanfares, Marche et Chœurs p. 1
II Chœur. Allegretto p. 29
III Air de Danse. Allegro p. 38
IV Mélodrame et Chœur. Allegro moderato p. 52
V Mélodrame et Chœur. Andante molto moderato p. 70

Preface
In 1887 Gabriel Fauré began composing the piece which has endured as his most popular, the Requiem op. 48. Up until 1899 he was still busy editing the Requiem, during which time a few smaller works emerged, as well as one more significant one: the incidental music for Caligula, a tragedy in five acts with a prologue by Alexandre Dumas the elder.
(Dumas’ Caligula had been premiered on the 26th of December 1837 at the Théâtre Français in Paris, but the piece had limited success. According to his own testimony, in this work Alexandre Dumas senior wished to bring to life Rome of the first century after Christ, depicting the downfall of superstition and the birth of the true faith. The latter is manifested in the figure of the young Christian girl Stella, who was used by Messalina in the killing of Caius Caligula.)
The director of the Théâtre de l’Odéon in Paris, Paul Porel, who had an interest in spectacular historical subjects, negotiated for many years with Alexandre Dumas the younger (1824-95) in order to obtain a repeat performance of the tragedy. Although he was not entirely convinced Dumas junior finally consented in the summer of 1888, and Fauré was commissioned to write the incidental music, which according to the custom of the time was an essential component of the performance. Fauré and Dumas met many times in this regard, and within a few months Fauré had completed the five movement composition in score. He dedicated the music firstly to Ernest Dupuy and then to Paul Poret. Fauré’s Caligula received its first performance as an incidental piece at the premiere of the new production of the tragedy on the 8th of November, 1888 in the Theâtre de l’Odéon. The production was very successful, and was played thirty-four times.
Directly thereafter Fauré arranged the concert version for a larger (i.e. usual) symphony orchestra, which was the only version to appear in print (in 1888 by the Parisian publisher J. Hamelle) and is presented here for the first time in study format. This concert edition was premiered with great success on the 6th of April, 1889 in the Société Nationale de Musique under the direction of Jean Gabriel-Marie (1852-1928). In 1905 Fauré’s music for Caligula underwent an authorised revision by an unknown hand as incidental music without choir for a French production of William Shakespeare’s Jules César (op. 52bis), which was first performed on the 7th of August, 1905. Fauré’s music for Caligula op. 52, the first of his important incidental pieces (there followed Shylock op. 57 [1889/90], Pelléas et Mélisande op. 80 [1898], Prométhée op. 82 [1900], Le Voile du bonheur op. 88 [1901], the ‚lyrical drama‘ Pénélope [1907-12] and Masques et Bergamasques [1869/1919]), has remained largely unknown to the wider public, but is nevertheless significant and still possesses charm for the contemporary listener.
Translation: Hereward Tilton, 2003.

For performance materials please contact the publisher Hamelle, Paris (www.alphonseleduc.com).

Gabriel Fauré
(né à Pamiers [Ariège] le 12 mai 1845 — mort à Paris le 4 novembre 1924)

»Caligula«, musique de scène op. 52 (1888)
pour la pièce homonyme (1837) d’Alexandre Dumas père (1802-1870)

I Prologue. Fanfares, Marche et Chœurs p. 1
II Chœur. Allegretto p. 29
III Air de Danse. Allegro p. 38
IV Mélodrame et Chœur. Allegro moderato p. 52
V Mélodrame et Chœur. Andante molto moderato p. 70

Préface
C’est en 1887 que Gabriel Fauré entreprit la composition de l’œuvre qui devait connaître la popularité la plus durable, le Requiem op. 48. Pendant l’élaboration de ce Requiem, qui l’occupera jusqu’en 1899, quelques oeuvres plus petites virent le jour, mais aussi une production plus substantielle : la musique de scène pour Caligula, tragédie en cinq actes précédés d’un prologue par Alexandre Dumas père.
(Lors de la création au Théâtre-Français à Paris, le 26 décembre 1837, la pièce n’avait obtenu qu’un succès modéré. L’intention déclarée de Dumas père était de ressusciter la Rome du Ier siècle apr. J.-C., afin de montrer l’agonie de la superstition païenne en même temps que l’avènement de la foi véritable, celle-ci se manifestant dans le personnage de la jeune fille chrétienne Stella, enrôlée par Messaline dans l’assassinat de Caïus Caligula.)
Paul Poret, le directeur du Théâtre de l’Odéon à Paris, très intéressé par les sujets historiques spectaculaires, négociait depuis plusieurs années avec Alexandre Dumas fils (1824-95) une reprise de la tragédie. Sans conviction, Dumas fils finit par donner son accord pendant l’été 1888, et Fauré fut chargé de composer la musique de scène que l’usage de l’époque prévoyait comme un élément essentiel du spectacle. A la suite de plusieurs rencontres entre Fauré et Dumas fils, Fauré acheva sa partition en cinq mouvements en l’espace de quelques mois. Il dédia sa musique d’abord à Ernest Dupuy, puis à Paul Poret. La musique de scène pour Caligula fut créée lors de la première au Théâtre de l’Odéon, le 8 novembre 1888. La production connut un vif succès et fut jouée 34 fois.
Immédiatement après, Fauré réalisa un arrangement pour le concert, c’est-à-dire pour un orchestre symphonique à l’effectif plus étoffé. Seule cette version sera imprimée en 1888 par l’éditeur parisien J. Hamelle ; c’est elle que nous publions ici pour la première fois au format de poche. Elle fut créée avec grand succès par la Société Nationale de Musique, sous la direction de Jean-Gabriel Marie (1852-1928), le 6 avril 1889. En 1905 la musique de Fauré pour Caligula fit l’objet d’un arrangement anonyme, autorisé par le compositeur, comme musique de scène sans chœurs, pour une mise en scène française du Jules César de Shakespeare (op. 52 bis), créée le 7 août 1905. La musique pour Caligula op. 52 est la première composition importante de Fauré pour la scène dramatique (suivie par Shylock op. 57 [1889/90], Pelléas et Mélisande op. 80 [1898], Prométhée op. 82 [1900], Le Voile du bonheur op. 88 [1901], le “ drame lyrique ” Pénélope [1907-12] et Masques et Bergamasques [1869/1919]) ; si elle est restée inconnue du grand public, elle n’est pourtant pas une œuvre secondaire ou insignifiante et revêt pour l’auditeur d’aujourd’hui un intérêt certain.
Traduction française : Patrick Lang

Le matériel d’exécution est disponible auprès des éditeurs Hamelle, Paris (www.alphonseleduc.com).

 

Gabriel Fauré
(b. Pamiers, Distr. Ariège, 12 May 1845 — d. Paris, 4 November 1924)

»Caligula«, Musique de Scène op. 52 (1888)
to the play of the same name (1837) by Alexandre Dumas père

I Prologue. Fanfares, Marche et Chœurs p. 1
II Chœur. Allegretto p. 29
III Air de Danse. Allegro p. 38
IV Mélodrame et Chœur. Allegro moderato p. 52
V Mélodrame et Chœur. Andante molto moderato p. 70

Preface
In 1887 Gabriel Fauré began composing the piece which has endured as his most popular, the Requiem op. 48. Up until 1899 he was still busy editing the Requiem, during which time a few smaller works emerged, as well as one more significant one: the incidental music for Caligula, a tragedy in five acts with a prologue by Alexandre Dumas the elder.
(Dumas’ Caligula had been premiered on the 26th of December 1837 at the Théâtre Français in Paris, but the piece had limited success. According to his own testimony, in this work Alexandre Dumas senior wished to bring to life Rome of the first century after Christ, depicting the downfall of superstition and the birth of the true faith. The latter is manifested in the figure of the young Christian girl Stella, who was used by Messalina in the killing of Caius Caligula.)
The director of the Théâtre de l’Odéon in Paris, Paul Porel, who had an interest in spectacular historical subjects, negotiated for many years with Alexandre Dumas the younger (1824-95) in order to obtain a repeat performance of the tragedy. Although he was not entirely convinced Dumas junior finally consented in the summer of 1888, and Fauré was commissioned to write the incidental music, which according to the custom of the time was an essential component of the performance. Fauré and Dumas met many times in this regard, and within a few months Fauré had completed the five movement composition in score. He dedicated the music firstly to Ernest Dupuy and then to Paul Poret. Fauré’s Caligula received its first performance as an incidental piece at the premiere of the new production of the tragedy on the 8th of November, 1888 in the Theâtre de l’Odéon. The production was very successful, and was played thirty-four times.
Directly thereafter Fauré arranged the concert version for a larger (i.e. usual) symphony orchestra, which was the only version to appear in print (in 1888 by the Parisian publisher J. Hamelle) and is presented here for the first time in study format. This concert edition was premiered with great success on the 6th of April, 1889 in the Société Nationale de Musique under the direction of Jean Gabriel-Marie (1852-1928). In 1905 Fauré’s music for Caligula underwent an authorised revision by an unknown hand as incidental music without choir for a French production of William Shakespeare’s Jules César (op. 52bis), which was first performed on the 7th of August, 1905. Fauré’s music for Caligula op. 52, the first of his important incidental pieces (there followed Shylock op. 57 [1889/90], Pelléas et Mélisande op. 80 [1898], Prométhée op. 82 [1900], Le Voile du bonheur op. 88 [1901], the ‚lyrical drama‘ Pénélope [1907-12] and Masques et Bergamasques [1869/1919]), has remained largely unknown to the wider public, but is nevertheless significant and still possesses charm for the contemporary listener.
Translation: Hereward Tilton, 2003.

For performance materials please contact the publisher Hamelle, Paris (www.alphonseleduc.com).

Gabriel Fauré
(né à Pamiers [Ariège] le 12 mai 1845 — mort à Paris le 4 novembre 1924)

»Caligula«, musique de scène op. 52 (1888)
pour la pièce homonyme (1837) d’Alexandre Dumas père (1802-1870)

I Prologue. Fanfares, Marche et Chœurs p. 1
II Chœur. Allegretto p. 29
III Air de Danse. Allegro p. 38
IV Mélodrame et Chœur. Allegro moderato p. 52
V Mélodrame et Chœur. Andante molto moderato p. 70

Préface
C’est en 1887 que Gabriel Fauré entreprit la composition de l’œuvre qui devait connaître la popularité la plus durable, le Requiem op. 48. Pendant l’élaboration de ce Requiem, qui l’occupera jusqu’en 1899, quelques oeuvres plus petites virent le jour, mais aussi une production plus substantielle : la musique de scène pour Caligula, tragédie en cinq actes précédés d’un prologue par Alexandre Dumas père.
(Lors de la création au Théâtre-Français à Paris, le 26 décembre 1837, la pièce n’avait obtenu qu’un succès modéré. L’intention déclarée de Dumas père était de ressusciter la Rome du Ier siècle apr. J.-C., afin de montrer l’agonie de la superstition païenne en même temps que l’avènement de la foi véritable, celle-ci se manifestant dans le personnage de la jeune fille chrétienne Stella, enrôlée par Messaline dans l’assassinat de Caïus Caligula.)
Paul Poret, le directeur du Théâtre de l’Odéon à Paris, très intéressé par les sujets historiques spectaculaires, négociait depuis plusieurs années avec Alexandre Dumas fils (1824-95) une reprise de la tragédie. Sans conviction, Dumas fils finit par donner son accord pendant l’été 1888, et Fauré fut chargé de composer la musique de scène que l’usage de l’époque prévoyait comme un élément essentiel du spectacle. A la suite de plusieurs rencontres entre Fauré et Dumas fils, Fauré acheva sa partition en cinq mouvements en l’espace de quelques mois. Il dédia sa musique d’abord à Ernest Dupuy, puis à Paul Poret. La musique de scène pour Caligula fut créée lors de la première au Théâtre de l’Odéon, le 8 novembre 1888. La production connut un vif succès et fut jouée 34 fois.
Immédiatement après, Fauré réalisa un arrangement pour le concert, c’est-à-dire pour un orchestre symphonique à l’effectif plus étoffé. Seule cette version sera imprimée en 1888 par l’éditeur parisien J. Hamelle ; c’est elle que nous publions ici pour la première fois au format de poche. Elle fut créée avec grand succès par la Société Nationale de Musique, sous la direction de Jean-Gabriel Marie (1852-1928), le 6 avril 1889. En 1905 la musique de Fauré pour Caligula fit l’objet d’un arrangement anonyme, autorisé par le compositeur, comme musique de scène sans chœurs, pour une mise en scène française du Jules César de Shakespeare (op. 52 bis), créée le 7 août 1905. La musique pour Caligula op. 52 est la première composition importante de Fauré pour la scène dramatique (suivie par Shylock op. 57 [1889/90], Pelléas et Mélisande op. 80 [1898], Prométhée op. 82 [1900], Le Voile du bonheur op. 88 [1901], le “ drame lyrique ” Pénélope [1907-12] et Masques et Bergamasques [1869/1919]) ; si elle est restée inconnue du grand public, elle n’est pourtant pas une œuvre secondaire ou insignifiante et revêt pour l’auditeur d’aujourd’hui un intérêt certain.
Traduction française : Patrick Lang

Le matériel d’exécution est disponible auprès des éditeurs Hamelle, Paris (www.alphonseleduc.com).