Ernest Chausson
(geb. Paris, 20. Januar 1855 — gest. Limay bei Mantes, 10. Juni 1899)

»Chanson perpétuelle« pour sopran et orchestre op. 37 (1898)

Vorwort
Kurz nach Vollendung der Oper Le Roi Artus, die seinen Namen auch auf den Bühnen unsterblich machen sollte, komponierte Ernest Chausson in Paris seine Chanson perpétuelle op. 37, die er in zwei Fassungen — für Sopran, Streichquartett und Klavier bzw. für Sopran und Orchester — am 17. Dezember 1898 fertigstellen konnte.
Der Text der Chanson perpétuelle stammt von Charles Cros (1842-88), dem Wissenschaftler und Dichter, der in die Geschichte nicht nur als einer der Väter der Farbphotographie einging, sondern auch durch eine Erfindung, die er 1877 zur Patentierung bei der Académie de Science einreichte: das Paléophone, den — noch vor Edison entwickelten — ersten Phonographen der Geschichte.
Chausson widmete sein Opus 37 der Sängerin Jeanne Raunay, die auch bei der bejubelten Uraufführung am 29. Januar 1899 in Le Havre sang. Ein halbes Jahr später ließ der Komponist bei einem Fahrradunfall sein Leben. Die Partitur der Chanson perpétuelle erschien erst lange nach seinem Tode, im Jahre 1911, beim Pariser Verlagshaus Rouart, Lerolle & Cie. im Druck. Hiermit wird die Partitur der Orchesterfassung erstmals im Studienformat zugänglich gemacht.
Christoph Schlüren, 2003.

Aufführungsmaterial ist vom Verlag Editions Salabert, Paris zu beziehen.

 

 

Ernest Chausson
(b. Paris, 20 January 1855 — d. Limay near Mantes, 10 June 1899)

»Chanson perpétuelle« pour soprano et orchestre op. 37 (1898)

Preface
Shortly after finishing the opera Le Roi Artus, which immortalised his name on the stage, Ernest Chausson composed in Paris his Chanson perpétuelle op. 37, which he was able to complete on 17 December 1898, in two versions – one for soprano, string quartet and piano, and the other for soprano and orchestra.
The text of the Chanson perpétuelle derives from Charles Cros (1842-88), the scholar and poet who is remembered not only as one of the fathers of colour photography, but also due to an invention that was submitted for patent at the Académie de Science in 1877: the Paléophone, the first phonograph in history, which was developed before Edison.
Chausson dedicated his Opus 37 to the singer Jeanne Raunay, who also sang at the celebrated premiere performance on 29 January 1899 in Le Havre. Six months later the composer lost his life in a bicycle accident. The score of the Chanson perpétuelle first appeared in print long after his death, in the year 1911, through the Parisian publishing house Rouart, Lerolle & Cie. Here the score of the orchestral version is made available in study format for the first time.
Translation: Hereward Tilton

For performance materials please contact the publisher Editions Salabert, Paris.

 

 

Ernest Chausson
(né à Paris le 20 janvier 1855 — mort à Limay près de Mantes le 10 juin 1899)

Chanson perpétuelle pour soprano et orchestre op. 37 (1898)

Préface
Peu après l’achèvement de son opéra Le Roi Artus, qui devait rendre son nom immortel sur les scènes du monde, Ernest Chausson composa à Paris sa Chanson perpétuelle op. 37, qu’il put terminer le 17 décembre 1898 en deux versions : l’une pour soprano, quatuor à cordes et piano, l’autre pour soprano et orchestre.

Le texte de la Chanson perpétuelle a été écrit par Charles Cros (1842-88), le savant et poète qui a inscrit son nom dans l’histoire, non seulement comme l’un des pères de la photographie en couleurs, mais aussi par une invention qu’il déposa à l’Académie des Sciences en 1877 : le paléophone, premier phonographe de l’histoire, mis au point avant celui d’Edison.

Chausson dédia son opus 37 à la cantatrice Jeanne Raunay, qui en assura la création, très acclamée, le 29 janvier 1899 au Havre. Six mois plus tard, le compositeur fut tué lors d’un accident à bicyclette. La partition de la Chanson perpétuelle ne parut que longtemps après sa mort, en 1911, chez l’éditeur parisien Rouart, Lerolle & Cie. Pour la première fois, la présente édition met à la disposition du public la partition de la version d’orchestre au format de poche.
Traduction : Patrick Lang.

Le matériel d’orchestre est disponible aux Editions Salabert, Paris.